dys-tout

Expériences et témoignages

Les organismes de formation

02 97 42 66 79 – accueil.formation@amisep.fr
www.formation-amisep.fr

la structure

Nous accueillons des personnes qui sont demandeurs d’emploi et salariés. Nous formons un public mineur et majeur.
Les stagiaires inscrits sur les dispositifs de l’AMISEP souhaitent se préparer à entrer en qualification, se reconvertir ou se perfectionner, acquérir un premier niveau de qualification, développer les compétences de base.

8 sites sur 3 départements (56, 35, 22) : Vannes (siège), Auray, Pontivy, Ploërmel, Lorient, Rennes, St-Brieuc et Lannion.

Depuis 1998, date de sa création, le Service formation d’AMISEP a développé ses activités de formation dans le champ de l’insertion professionnelle et de la pré-qualification, de la certification et de la qualification et de la formation continue.

Dispositifs pré-qualifiants : prestations de remobilisation, d’orientation professionnelle (Prépa Projet, Prépa Avenir Jeunes, Activ’Projet, dispositif Dedans Dehors pour public sous main de justice), formation de remise à niveau des compétences de base, évaluation et formation au CLEA.
Dispositifs qualifiants : titres professionnels de Formateur Professionnel d’Adultes et de Conseiller en Insertion Professionnelle, Certificat de Qualification Professionnelle Animateur de Loisirs Sportifs Option Jeux Sportifs Jeux d’Opposition.
Dispositif formation continue : offre de formations dans le domaine du médico-social, du social et de la formation pour adultes.

Dispositifs pré-qualifiants : pour les POP et PPI du DRIP, les dispositifs Compétences Clés et Dedans Dehors financés par la Région Bretagne, et le dispositif Activ’Projet financé par Pôle Emploi : accueil toute l’année en entrée/sortie permanente, durées individualisées.
Dispositifs qualifiants : les actions de formation sont d’une durée de 3 à 9 mois. Les titres professionnels démarrent en septembre et se terminent en avril et mai. Le CQP ALS dure 3 mois et démarre en octobre (St-Brieuc) novembre (Rennes), et en janvier (Vannes).
Formation continue : l’offre de formation propose des actions ponctuelles à visées de perfectionnement professionnel.

Les personnes peuvent venir spontanément, à leur initiative, au centre de formation notamment pour suivre un parcours de remise à niveau des compétences de base. Elles sont prescrites en majorité par les prescripteurs : Mission Locale, Pôle Emploi, CAP emploi, Conseil Départemental.

Environ 2 100 stagiaires par an.

Public

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Nous accueillons des personnes qui sont demandeurs d’emploi et salariés. Nous formons un public mineur et majeur.
Les stagiaires inscrits sur les dispositifs de l’AMISEP souhaitent se préparer à entrer en qualification, se reconvertir ou se perfectionner, acquérir un premier niveau de qualification, développer les compétences de base.
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Lieux

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] 8 sites sur 3 départements (56, 35, 22) : Vannes (siège), Auray, Pontivy, Ploërmel, Lorient, Rennes, St-Brieuc et Lannion.
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Domaines d'intervention

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Depuis 1998, date de sa création, le Service formation d’AMISEP a développé ses activités de formation dans le champ de l’insertion professionnelle et de la pré-qualification, de la certification et de la qualification et de la formation continue.
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Missions

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Dispositifs pré-qualifiants : prestations de remobilisation, d’orientation professionnelle (POP, PPI, Activ’Projet, dispositif Dedans Dehors pour public sous main de justice), formation de remise à niveau des compétences de base, évaluation et formation au CLEA.
Dispositifs qualifiants : titres professionnels de Formateur Professionnel d’Adultes et de Conseiller en Insertion Professionnelle, CQP Animateur de Loisirs Sportifs Option Jeux Sportifs Jeux d’Opposition
Dispositif formation continue : offre de formations dans le domaine du médico-social, du social et de la formation pour adultes.
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Calendrier (durée, temps)

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Dispositifs pré-qualifiants : pour les POP et PPI du DRIP, les dispositifs Compétences Clés et Dedans Dehors financés par la Région Bretagne, et le dispositif Activ’Projet financé par Pôle Emploi : accueil toute l’année en entrée/sortie permanente, durées individualisées.
Dispositifs qualifiants : les actions de formation sont d’une durée de 3 à 9 mois. Les titres professionnels démarrent en septembre et se terminent en avril et mai. Le CQP ALS dure 3 mois et démarre en octobre (St-Brieuc) novembre (Rennes), et en janvier (Vannes).
Formation continue : l’offre de formation propose des actions ponctuelles à visées de perfectionnement professionnel.
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Prescription

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Les personnes peuvent venir spontanément, à leur initiative, au centre de formation notamment pour suivre un parcours de remise à niveau des compétences de base. Elles sont prescrites en majorité par les prescripteurs : Mission Locale, Pôle Emploi, CAP emploi, Conseil Départemental.
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Quelques chiffres

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Environ 2 100 stagiaires par an.
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Le projet

La problématique des troubles Dys, et des troubles de l’apprentissage en général, est abordée depuis la création de l’AMISEP.
Accompagner un public hétérogène quelles que soient ses problématiques, ses difficultés d’ordre social, psychologique, personnel , donner accès à la formation à tous, font partie de nos principes pédagogiques.
Le public que nous accueillons est très différent dans ses attentes, ses besoins, son passé scolaire, ses acquis de formation et d’expérience.
Notre mission est d’aider les personnes à savoir  apprendre, leur permettre, par les connaissances, les savoirs, de prendre leur place dans la société. La formation est un levier d’émancipation, de reconnaissance et de prise de confiance. Nous devons nous adapter à un public pluriel, notre posture doit être bienveillante et empathique, nous devons nous adapter aux profils d’apprentissage, nos méthodes doivent permettre
aux personnes d’apprendre quels que soient leur handicap ou leurs préférences d’apprentissage. Nous sommes donc dans une posture professionnelle ouverte, à l’écoute des évolutions pédagogiques et techniques. Connaître le public et rester en veille sont notre crédo pédagogique.
Quatre salariés de l’AMISEP ont suivi la formation Dys proposée dans le cadre du projet partenarial sur l’accompagnement des troubles Dys : 1 cheffe de service et 3 formateurs.
Le test PDS de repérage des troubles Dys proposé par l’enseignante Mme Patricia Da Silva a été testé auprès de stagiaires inscrits sur la Prépa Avenir du Dispositif Régional d’Insertion Professionnelle.

Tous nos formateurs ont suivi une formation sur le handicap et ses caractéristiques. Les stagiaires accueillis sur le titre professionnel de formateur professionnel d’adultes de Vannes et Rennes bénéficient d’une formation sur les troubles de l’apprentissage et les modalités d’adaptation pédagogiques.

 Un panel de stagiaires de la PPI a passé le test PDS de repérage avec l’appui et l’accompagnement de la formatrice référente.
Les retours des stagiaires ont été nuancés : certains ont trouvé les consignes peu adaptées à leur profil d’âge et d’intérêt. Nous avons donc choisi d’effectuer un repérage des difficultés sans utiliser le test PDS, basé sur l’observation des productions orales et écrites des stagiaires. La formatrice a pu repérer des signes annonciateurs de difficultés ou troubles d’apprentissages. En voici des exemples :

  • difficultés à reconnaître certains mots dans une phrase
  • confusion des lettres qui se ressemblent
  • mots écrits phonétiquement
  • mauvaise compréhension de l’écrit
  • difficultés pour construire une phrase
  • lecture lente, saccadée
  • grande fatigabilité
  • stress important.

Nous faisons une distinction entre ce qui relève de difficultés et de troubles d’apprentissage. Nous ne sommes pas missionnés et habilités à établir un diagnostic qui révèle un trouble de l’apprentissage, cette activité professionnelle revenant aux ergothérapeutes, orthophonistes ou neuropsychologue. En revanche, nous observons régulièrement des difficultés d’apprentissage chez le public que nous accueillons. Ces difficultés sont “plutôt” temporaires et dépendent principalement de l’environnement ou de facteurs sociaux et non pas de facteurs neurologiques ou de déficiences cognitives.

Naissance du projet (initiateurs, cadre)

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″]La problématique des troubles Dys, et des troubles de l’apprentissage en général, est abordée depuis la création de l’AMISEP.
Accompagner un public hétérogène quelles que soient ses problématiques, ses difficultés d’ordre social, psychologique, personnel , donner accès à la formation à tous, font partie de nos principes pédagogiques.
Le public que nous accueillons est très différent dans ses attentes, ses besoins, son passé scolaire, ses acquis de formation et d’expérience.
Notre mission est d’aider les personnes à savoir  apprendre, leur permettre, par les connaissances, les savoirs, de prendre leur place dans la société. La formation est un levier d’émancipation, de reconnaissance et de prise de confiance. Nous devons nous adapter à un public pluriel, notre posture doit être bienveillante et empathique, nous devons nous adapter aux profils d’apprentissage, nos méthodes doivent permettre
aux personnes d’apprendre quels que soient leur handicap ou leurs préférences d’apprentissage. Nous sommes donc dans une posture professionnelle ouverte, à l’écoute des évolutions pédagogiques et techniques. Connaître le public et rester en veille sont notre crédo pédagogique.
Quatre salariés de l’AMISEP ont suivi la formation Dys proposée dans le cadre du projet partenarial sur l’accompagnement des troubles Dys : 1 cheffe de service et 3 formateurs.
Le test PDS de repérage des troubles Dys proposé par l’enseignante Mme Patricia Da Silva a été testé auprès de stagiaires inscrits sur la Prestation Préparatoire à l’Insertion du Dispositif Régional d’Insertion Professionnelle.
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Les acteurs

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Tous nos formateurs ont suivi une formation sur le handicap et ses caractéristiques. Les stagiaires accueillis sur le titre professionnel de formateur professionnel d’adultes de Vannes et Rennes bénéficient d’une formation sur les troubles de l’apprentissage et les modalités d’adaptation pédagogiques.
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Sensibilisation/Information/Formation des acteurs

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Un panel de stagiaires de la PPI a passé le test PDS de repérage avec l’appui et l’accompagnement de la formatrice référente.
Les retours des stagiaires ont été nuancés : certains ont trouvé les consignes peu adaptées à leur profil d’âge et d’intérêt. Nous avons donc choisi d’effectuer un repérage des difficultés sans utiliser le test PDS, basé sur l’observation des productions orales et écrites des stagiaires. La formatrice a pu repérer des signes annonciateurs de difficultés ou troubles d’apprentissages. En voici des exemples :

  • difficultés à reconnaître certains mots dans une phrase
  • confusion des lettres qui se ressemblent
  • mots écrits phonétiquement
  • mauvaise compréhension de l’écrit
  • difficultés pour construire une phrase
  • lecture lente, saccadée
  • grande fatigabilité
  • stress important.

Nous faisons une distinction entre ce qui relève de difficultés et de troubles d’apprentissage. Nous ne sommes pas missionnés et habilités à établir un diagnostic qui révèle un trouble de l’apprentissage, cette activité professionnelle revenant aux ergothérapeutes, orthophonistes ou neuropsychologue. En revanche, nous observons régulièrement des difficultés d’apprentissage chez le public que nous accueillons. Ces difficultés sont “plutôt” temporaires et dépendent principalement de l’environnement ou de facteurs sociaux et non pas de facteurs neurologiques ou de déficiences cognitives.
[/sayit]

Le traitement

Phase accueil :

  • le premier contact se fait avec la personne selon les modalités qui lui conviennent : téléphone, face à face.
  • nous remettons une plaquette de formation dont le contenu est simplifié et écrit dans un langage clair.
    L’utilisation de pictogrammes et de dessins est pertinente pour les personnes qui souffrent de troubles Dys et en situation d’illettrisme.
  • nous fournissons un plan détaillé du site de formation et des salles.
  • nous guidons physiquement la personne en la rejoignant sur place ou téléphoniquement.
  • nous utilisons une signalétique adaptée, à l’extérieur et à l’intérieur du centre de formation.
  • nous avons sensibilisé le personnel d’accueil à la problématique.

Phase parcours :

  • nous dédramatisons l’acte d’apprendre : les stagiaires ne sont pas à l’école, ce sont eux qui détiennent et développent les savoirs et
    compétences, le formateur est un médiateur et facilitateur. Le cadre de formation est bienveillant et sécurisant de manière à déclencher l’expression des stagiaires.
  • les méthodes pédagogiques sont personnalisées et la progression individualisée, toujours selon le rythme d’apprentissage du stagiaire.
  • le personnel formateur est sensibilisé à la problématique et en capacité d’accompagner le ou les troubles d’apprentissage. Nous avons une approche de l’erreur valorisante, elle est essentielle pour apprendre !
  • nous valorisons les savoirs d’expérience et de formation des stagiaires, nous ne sommes pas dans une logique “déficitaire” ou déterministe”
    mais dans une démarche valorisante et positive. Nous apprenons tous à tout âge de la vie, apprendre est un droit. Nous ne regardons et n’écoutons pas la personne sous l’angle exclusif de la problématique mais nous l’envisageons dans une globalité, dotée de potentialités sur lesquelles nous nous appuyons.
  • nous proposons différentes modalités et ressources pédagogiques pour accéder aux savoirs.
  • nous proposons des temps de régulations pédagogiques réguliers afin de faire des retours aux stagiaires sur leurs productions ou pour écouter les difficultés.

Phase bilan :

  • la fin de formation signifie que nous valorisons tous les apprentissages réalisés par les stagiaires : au centre de formation et en
    entreprise. Nous leur remettons une attestation de compétences.
  • nous proposons des orientations complémentaires si besoin : compétences clés…
  • nous précisons que la porte reste ouverte, l’équipe est à l’écoute.
  • Carte mentale.
  • Compensation.
  • À chacun son outil d’apprentissage.

Préconisations d’aménagements et d’adaptations pédagogiques, environnementales et matérielles :

  • sensibiliser les tuteurs d’entreprise à la problématique.
  • simplifier nos supports pédagogiques au moyen d’expressions simples, en utilisant des mots d’usage courant, en utilisant des pictogrammes
    pour faciliter la compréhension, en épurant et aérant la mise en page, la rendant facile à suivre à travers des typographies simples, des contrastes et des codes couleur…
  • Former les équipes de formateurs à la reconnaissance des troubles et difficultés d’apprentissage.
  • Laisser les stratégies des stagiaires s’exprimer à conditions, pour le formateur, de diversifier les activités d’apprentissage et de proposer les remédiations pédagogiques pour permettre à la personne de progresser.
  • Envisager chez chacun un potentiel de progrès et stimuler différents types d’intelligence : l’intelligence linguistique, logico-mathématique, intelligence spatiale intelligence musicale, intelligence corporelle-kinesthésique, intelligence interpersonnelle, intelligence intrapersonnelle (selon Howard Gardner, psychologue et éducateur, il existe sept types d’intelligence). L’école s’appuie surtout sur l’intelligence linguistique, logico-mathématique et moins sur les autres.

Premier contact/accueil/repérage/dialogue

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Phase accueil :

  • le premier contact se fait avec la personne selon les modalités qui lui conviennent : téléphone, face à face.
  • nous remettons une plaquette de formation dont le contenu est simplifié et écrit dans un langage clair.
    L’utilisation de pictogrammes et de dessins est pertinente pour les personnes qui souffrent de troubles Dys et en situation d’illettrisme.
  • nous fournissons un plan détaillé du site de formation et des salles.
  • nous guidons physiquement la personne en la rejoignant sur place ou téléphoniquement.
  • nous utilisons une signalétique adaptée, à l’extérieur et à l’intérieur du centre de formation.
  • nous avons sensibilisé le personnel d’accueil à la problématique.

Phase parcours :

  • nous dédramatisons l’acte d’apprendre : les stagiaires ne sont pas à l’école, ce sont eux qui détiennent et développent les savoirs et
    compétences, le formateur est un médiateur et facilitateur. Le cadre de formation est bienveillant et sécurisant de manière à déclencher l’expression des stagiaires.
  • les méthodes pédagogiques sont personnalisées et la progression individualisée, toujours selon le rythme d’apprentissage du stagiaire.
  • le personnel formateur est sensibilisé à la problématique et en capacité d’accompagner le ou les troubles d’apprentissage. Nous avons une approche de l’erreur valorisante, elle est essentielle pour apprendre !
  • nous valorisons les savoirs d’expérience et de formation des stagiaires, nous ne sommes pas dans une logique “déficitaire” ou déterministe”
    mais dans une démarche valorisante et positive. Nous apprenons tous à tout âge de la vie, apprendre est un droit. Nous ne regardons et n’écoutons pas la personne sous l’angle exclusif de la problématique mais nous l’envisageons dans une globalité, dotée de potentialités sur lesquelles nous nous appuyons.
  • nous proposons différentes modalités et ressources pédagogiques pour accéder aux savoirs.
  • nous proposons des temps de régulations pédagogiques réguliers afin de faire des retours aux stagiaires sur leurs productions ou pour écouter les difficultés.

Phase bilan :

  • la fin de formation signifie que nous valorisons tous les apprentissages réalisés par les stagiaires : au centre de formation et en
    entreprise. Nous leur remettons une attestation de compétences.
  • nous proposons des orientations complémentaires si besoin : compétences clés…
  • nous précisons que la porte reste ouverte, l’équipe est à l’écoute.[/sayit]

Aides et outils utilisés

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″]

  • Carte mentale.
  • Compensation.
  • À chacun son outil d’apprentissage.

Préconisations d’aménagements et d’adaptations pédagogiques, environnementales et matérielles :

  • sensibiliser les tuteurs d’entreprise à la problématique.
  • simplifier nos supports pédagogiques au moyen d’expressions simples, en utilisant des mots d’usage courant, en utilisant des pictogrammes
    pour faciliter la compréhension, en épurant et aérant la mise en page, la rendant facile à suivre à travers des typographies simples, des contrastes et des codes couleur…[/sayit]

Conditions de réussite

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″]

  • Former les équipes de formateurs à la reconnaissance des troubles et difficultés d’apprentissage.
  • Laisser les stratégies des stagiaires s’exprimer à conditions, pour le formateur, de diversifier les activités d’apprentissage et de proposer les remédiations pédagogiques pour permettre à la personne de progresser.
  • Envisager chez chacun un potentiel de progrès et stimuler différents types d’intelligence : l’intelligence linguistique, logico-mathématique, intelligence spatiale intelligence musicale, intelligence corporelle-kinesthésique, intelligence interpersonnelle, intelligence intrapersonnelle (selon Howard Gardner, psychologue et éducateur, il existe sept types d’intelligence). L’école s’appuie surtout sur l’intelligence linguistique, logico-mathématique et moins sur les autres.[/sayit]

18 bis bd Gambetta 22000 St-Brieuc – 02 96 78 66 72
emploiformation@adalea.fr –
www.adalea.fr

Coordinatrice pédagogique : Camille BOUGON
02 96 78 66 72 – 06 37 33 60 55 – c.bougon@adalea.fr

la structure

  • demandeur d’emploi.
  • jeunes et adultes.
  • salariés d’entreprise.

Saint-Brieuc, Lamballe, Loudéac, Rostrenen, Guingamp, Pontivy et Locminé.

  • Accompagnement à la construction de projet professionnel.
  • Acquisition des compétences clés.
  • Apprentissage du permis de conduire.

En 2015 :

  • 1 019 bénéficiaires dont 693 stagiaires de la formation professionnelle.
  • 191 776 heures de formation dont 26 % en entreprise.

Public

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  • demandeur d’emploi.
  • jeunes et adultes.
  • salariés d’entreprise.[/sayit]

Lieux

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Saint-Brieuc, Lamballe, Loudéac, Rostrenen, Guingamp, Pontivy et Locminé.[/sayit]

Missions

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″]

  • Accompagnement à la construction de projet professionnel.
  • Acquisition des compétences clés.
  • Apprentissage du permis de conduire.[/sayit]

Quelques chiffres

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] En 2015 :

  • 1 019 bénéficiaires dont 693 stagiaires de la formation professionnelle.
  • 191 776 heures de formation dont 26 % en entreprise.[/sayit]

Le projet

  • 1 responsable de pôle,
  • 1 coordinatrice pédagogique,
  • 1 formatrice/coordinatrice,
  • 2 référentes signataires de la Charte Handicap,
  • 1 formatrice Compétences Clés qui a suivi la formation Dys proposée par Patricia Da Silva (Les grandes lignes + initiation au test PDS de repérage). L’ensemble des formateurs y seront sensibilisés.

Les acteurs

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″]

  • 1 responsable de pôle,
  • 1 coordinatrice pédagogique,
  • 1 formatrice/coordinatrice,
  • 2 référentes signataires de la Charte Handicap,
  • 1 formatrice Compétences Clés qui a suivi la formation Dys proposée par Patricia Da Silva (Les grandes lignes + initiation au test PDS de repérage). L’ensemble des formateurs·trices y seront sensibilisés.[/sayit]

Le traitement

  • Passation et utilisation du test PDS de repérage de Mme Patricia Da Silva sur les sites ADALEA de Loudéac, Pontivy, Locminé et Saint-Gilles-du-Mené auprès de stagiaires inscrits sur la Prépa Avenir Jeunes, sur la Plateforme d’Orientation Professionnelle du Dispositif Régional d’Insertion Professionnelle, sur un chantier école ainsi que sur le dispositif Compétences Clés par l’ensemble des formateurs avec l’appui et l’accompagnement de la formatrice référente. Depuis 2014.
  • Si les taux sont élevés, nous leur conseillons de faire un bilan auprès d’un·e orthophoniste.

Dès que le repérage est effectué et que la personne est d’accord pour être accompagnée, vous pouvez solliciter :

  • le médecin traitant.
  • les professionnels du diagnostic : orthophoniste, ergothérapeute…
  • la MDPH.
  • les prescripteurs.
  • les personnes chargées du suivi de la personne : SAVS, tuteur, curateur, AS, infirmier PSY, CMP.
  • les Associations : APEDYS, l’APF, l’ADAPEI, l’ADAPT, SIADV.
  • Cap Emploi.
  • Pôle Emploi.

En séance collective :

  • indiquer que les méthodes pédagogiques sont personnalisées et la progression individualisée selon le rythme d’apprentissage du stagiaire.
  • propositions d’orientations complémentaires si besoin : compétences clés…
  • aménager des temps de pause supplémentaires.
  • adapter les outils pédagogiques.
  • utiliser plusieurs méthodes : visuelle, orale, kinesthésique.
  • adapter la police d’écriture pour tous les documents (police ARIAL, taille 14).
  • aider à la mise en place de méthodes de travail.

En entretien individuel référent :

  • coconstruire avec le·a stagiaire un parcours de formation individualisé qui tient compte de son rythme d’apprentissage.

En suivi en entreprise :

  • en amont, et avec l’accord de la personne concernée, appeler l’entreprise pour exposer les difficultés rencontrées.
  • rencontrer le tuteur, voir le lieu de stage.

De manière générale :

  • bienveillance, empathie, attention, écoute.
  • adaptation des outils pédagogiques (écrits plus gros, plus de texte justifié, pas de recto verso…)
  • Continuer de sensibiliser l’ensemble des équipes pluridisciplinaires du pôle Emploi, Formation d’ADALEA.
  • Continuer d’adapter nos supports.
  • Nomination de deux référentes Handicap sur le pôle Emploi, Formation.
  • Investir dans des logiciels spécifiques, des stylos lecteurs…

Premier contact/accueil/repérage/dialogue

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″]

  • Passation et utilisation du test PDS de repérage de Mme Patricia Da Silva sur les sites ADALEA de Loudéac, Pontivy, Locminé et Saint-Gilles-du-Mené auprès de stagiaires inscrits sur la Prestation Préparatoire à l’Insertion, sur la Plateforme d’Orientation Professionnelle du Dispositif Régional d’Insertion Professionnelle, sur un chantier école ainsi que sur le dispositif Compétences Clés par l’ensemble des formateurs·trices avec l’appui et l’accompagnement de la formatrice référente. Depuis 2014.
  • Si les taux sont élevés, nous leur conseillons de faire un bilan auprès d’un·e orthophoniste.[/sayit]

Où et comment orienter, qui solliciter ?

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Dès que le repérage est effectué et que la personne est d’accord pour être accompagnée, vous pouvez solliciter :

  • le médecin traitant.
  • les professionnels du diagnostic : orthophoniste, ergothérapeute…
  • la MDPH.
  • les prescripteurs.
  • les personnes chargées du suivi de la personne : SAVS, tuteur, curateur, AS, infirmier PSY, CMP.
  • les Associations : APEDYS, l’APF, l’ADAPEI, l’ADAPT, SIADV.
  • Cap Emploi.
  • Pôle Emploi.[/sayit]

Aides, outils utilisés et conditions de réussite

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] En séance collective :

  • indiquer que les méthodes pédagogiques sont personnalisées et la progression individualisée selon le rythme d’apprentissage du stagiaire.
  • propositions d’orientations complémentaires si besoin : compétences clés…
  • aménager des temps de pause supplémentaires.
  • adapter les outils pédagogiques.
  • utiliser plusieurs méthodes : visuelle, orale, kinesthésique.
  • adapter la police d’écriture pour tous les documents (police ARIAL, taille 14).
  • aider à la mise en place de méthodes de travail.

En entretien individuel référent :

  • coconstruire avec le·a stagiaire un parcours de formation individualisé qui tient compte de son rythme d’apprentissage.

En suivi en entreprise :

  • en amont, et avec l’accord de la personne concernée, appeler l’entreprise pour exposer les difficultés rencontrées.
  • rencontrer le tuteur, voir le lieu de stage.

De manière générale :

  • bienveillance, empathie, attention, écoute.
  • adaptation des outils pédagogiques (écrits plus gros, plus de texte justifié, pas de recto verso…)[/sayit]

Horizon

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″]

  • Continuer de sensibiliser l’ensemble des équipes pluridisciplinaires du pôle Emploi/Formation d’ADALEA.
  • Continuer d’adapter nos supports.
  • Nomination de deux référentes Handicap sur le pôle Emploi/Formation.
  • Investir dans des logiciels spécifiques, des stylos lecteurs…[/sayit]

02 97 25 20 19
fanny.billoir@legroschene.fr –
lucille.haillot@legroschene.fr
www.legroschene.fr

la structure

Adulte en formation continue et quelques apprentis en formation agroalimentaire.

CFPPA Le Gros Chêne, allée des pommiers – 56300 PONTIVY.

Agriculture, Agro-alimentaire, Forêt Élagage, Environnement, Tourisme, Accompagnement au projet professionnel.

L’enjeu pour le centre de formation est de mettre en place des formations qualifiantes ou certifiantes plus ou moins longues, en réponse à des besoins repérés dans les entreprises du territoire du bassin d’emploi de Pontivy/Loudéac et également au niveau Bretagne.

Les formations sont accessibles aux personnes de 18 à 60 ans et plus selon le départ à l’âge de la retraite. Elles se répartissent tout au long de l’année sur des périodes allant de 2 jours à 8 mois de formation. Les personnes intégrant ces formations arrivent suite à un choix de reconversion professionnelle, une situation de demandeur d’emploi pour la plupart, et certains, après à une brève période d’activité suite à la formation initiale.

Pour les demandeurs d’emploi, ils peuvent bénéficier du Plan Qualif emploi pour les formations financées par la Région et doivent être obligatoirement inscrits à Pôle Emploi.

Pour les jeunes de 16 à 26 ans, ils sont envoyés par la Mission Locale.

Pour une minorité, en tant que
salariés, ils s’octroient une année de congé individuel de formation financée par leur employeur pour monter en compétence ou se reconvertir.
Certains viennent néanmoins de leur propre chef suite à la consultation du site internet ou l’écoute des messages radiophoniques.

Environ 850 stagiaires passent par le centre de formation à l’année. Néanmoins, il faut compter en moyenne 150 stagiaires suivant des formations longues (soit 8 mois en moyenne) et la grande majorité sur des formations courtes allant de 2 jours à 2 ou 3 mois.

Public

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Adulte en formation continue et quelques apprentis en formation agroalimentaire.[/sayit]

Lieu

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] CFPPA Le Gros Chêne, allée des pommiers – 56300 PONTIVY.[/sayit]

Domaines d'intervention

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Agriculture, Agro-alimentaire, Forêt Élagage, Environnement, Tourisme, Accompagnement au projet professionnel.[/sayit]

Missions

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] L’enjeu pour le centre de formation est de mettre en place des formations qualifiantes ou certifiantes plus ou moins longues, en réponse à des besoins repérés dans les entreprises du territoire du bassin d’emploi de Pontivy/Loudéac et également au niveau Bretagne.
[/sayit]

Calendrier

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″]Les formations sont accessibles aux personnes de 18 à 60 ans et plus selon le départ à l’âge de la retraite. Elles se répartissent tout au long de l’année sur des périodes allant de 2 jours à 8 mois de formation. Les personnes intégrant ces formations arrivent suite à un choix de reconversion professionnelle, une situation de demandeur d’emploi pour la plupart, et certains, après à une brève période d’activité suite à la formation initiale.
[/sayit]

Prescription

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Pour les demandeurs d’emploi, ils peuvent bénéficier du Plan Qualif emploi pour les formations financées par la Région et doivent être obligatoirement inscrits à Pôle Emploi.

Pour les jeunes de 16 à 26 ans, ils sont envoyés par la Mission Locale.

Pour une minorité, en tant que
salariés, ils s’octroient une année de congé individuel de formation financée par leur employeur pour monter en compétence ou se reconvertir.
Certains viennent néanmoins de leur propre chef suite à la consultation du site internet ou l’écoute des messages radiophoniques.
[/sayit]

Quelques chiffres

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″]Environ 850 stagiaires passent par le centre de formation à l’année. Néanmoins, il faut compter en moyenne 150 stagiaires suivant des formations longues (soit 8 mois en moyenne) et la grande majorité sur des formations courtes allant de 2 jours à 2 ou 3 mois.
[/sayit]

Le projet

Confrontés à des publics d’âges variés et une foison de parcours de formation et d’expériences professionnelles, les personnels formateurs du centre rencontrent depuis une dizaine d’années de plus en plus de difficultés à accueillir une hétérogénéité de public de niveaux de qualification très différents. De surcroît, au-delà des difficultés ou des blocages à passer à l’écrit pour une part croissante de stagiaires, les formateurs remarquent de plus en plus de troubles d’apprentissage, de troubles cognitifs des personnes, liés en grande partie à des difficultés d’ordre sociale et de vécu personnel. Néanmoins, les symptômes de ces troubles ne font pas état d’origines clairement identifiées d’où la difficulté à y pallier par des solutions pédagogiques fiables.
Les équipes professionnelles, relayées par deux personnes du centre, ressentent dès l’année 2013 le besoin de s’interroger sur les questions d’accessibilité pédagogique des apprentissages. Comment intégrer plus facilement des personnes en formation qui démontrent une crainte à revenir « sur les bancs de l’école » ?

Au sein du centre, 2 personnes formatrices intègrent le projet régional Dys et décident de se former sur les questions des troubles de l’apprentissage et plus spécifiquement sur la notion de Dys. Elles ont suivi une formation à ce sujet en 2014 et la réflexion sur la démarche d’accueil et de suivi spécifique permet aux formatrices de généraliser des supports pédagogiques facilitant la formation pour les personnes concernées par ces troubles d’apprentissage.

L’initiative d’intégrer ce projet régional pilote en Bretagne pour les acteurs de la formation et prescripteurs, permet de sensibiliser partiellement des personnes au sein de plusieurs structures. L’objectif étant d’égrainer progressivement cette sensibilisation au reste des personnels formateurs et enseignants du centre de formation d’adultes et du lycée professionnel agricole.

Naissance du projet (initiateurs, cadre)

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Confrontés à des publics d’âges variés et une foison de parcours de formation et d’expériences professionnelles, les personnels
formateurs du centre rencontrent depuis une dizaine d’années de plus en plus de difficultés à accueillir une hétérogénéité de public de niveaux de qualification très différents. De surcroît, au-delà des difficultés ou des blocages à passer à l’écrit pour une part croissante de stagiaires, les
formateurs remarquent de plus en plus de troubles d’apprentissage, de troubles cognitifs des personnes, liés en grande partie à des difficultés
d’ordre sociale et de vécu personnel. Néanmoins, les symptômes de ces troubles ne font pas état d’origines clairement identifiées d’où la
difficulté à y pallier par des solutions pédagogiques fiables.
Les équipes professionnelles, relayées par deux personnes du centre, ressentent dès l’année 2013 le besoin de s’interroger sur les questions d’accessibilité pédagogique des apprentissages. Comment intégrer plus facilement des personnes en formation qui démontrent une crainte à
revenir « sur les bancs de l’école » ?

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Les acteurs

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Au sein du centre, 2 personnes formatrices intègrent le projet régional Dys et décident de se former sur les questions des troubles de
l’apprentissage et plus spécifiquement sur la notion de Dys. Elles ont suivi une formation à ce sujet en 2014 et la réflexion sur la démarche
d’accueil et de suivi spécifique permet aux formatrices de généraliser des supports pédagogiques facilitant la formation pour les personnes
concernées par ces troubles d’apprentissage.
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Sensibilisation/Information/Formation des acteurs

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] L’initiative d’intégrer ce projet régional pilote en Bretagne pour les acteurs de la formation et prescripteurs, permet de sensibiliser partiellement
des personnes au sein de plusieurs structures. L’objectif étant d’égrainer progressivement cette sensibilisation au reste des personnels
formateurs et enseignants du centre de formation d’adultes et du lycée professionnel agricole.
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Le traitement

Au premier contact d’une personne, un entretien de recrutement individuel permet de faire la rencontre des personnes, de connaître leur parcours de formation, parcours professionnel, d’établir une relation basée sur l’écoute qui assoira au fur et à mesure une certaine confiance plus ou moins rapide. L’objectif étant de délier les langues le plus rapidement possible, de soulever les freins, blocages éventuels vers l’apprentissage et à terme l’obtention de sa qualification. Il faut gagner du temps car selon la durée des cycles de formation, il y a plus ou moins de possibilités d’agir efficacement. Quand on parle de difficulté d’apprentissage, la notion de temps est primordiale car « le temps fait son œuvre ».

Si la personne n’évoque pas de difficultés particulières à l’entretien de recrutement, les tests de positionnement sont à passer dès l’entrée de formation pour jauger ses besoins et attentes. C’est également cette étape qui constitue un indicateur phare pour les formateurs référents en charge du suivi des stagiaires.

Si la personne arrive avec une reconnaissance de ses difficultés Dys conscient et diagnostiqué, le suivi n’en sera que facilité d’autant plus si le relai avec un référent extérieur au centre de formation permet la transition vers l’entrée en formation.

Sans Reconnaissance de Travailleur Handicapé, deux cas de figure se posent :

  • la personne annonce ses difficultés d’entrée de jeu et souhaite entamer une démarche de reconnaissance, et dans ce cas au formateur de l’orienter vers son médecin traitant pour obtenir un bilan orthophonique et ainsi tendre vers une reconnaissance si le diagnostic s’avère positif. Dans ce cas idéal, la personne avec sa reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé pourra bénéficier d’aménagements pédagogiques dans le cadre de sa formation.
  • la personne ne souhaite pas reconnaître ses difficultés et tendre vers une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé par la voie de la reconnaissance médicale (et c’est souvent plus le cas auprès des adultes), les formateurs doivent adapter les modalités pédagogiques et négocier avec la personne ses besoins d’aménagements particuliers.

Comme précisé ci-dessus, quelle que soit la durée de la formation, le temps fait son œuvre. Par conséquent, plus la durée de formation s’allonge, plus les stratégies pédagogiques à dose « homéopathiques » auront un impact sur la facilité d’accès des apprentissages. Cela nécessite une attention et un accompagnement permanents des formateurs.

Comme cité précédemment, les stagiaires doivent bénéficier de modalités pédagogiques adaptées à leurs besoins dans les différents modules mis en place mais également dans la coordination des contenus de la formation pour un résultat optimal (réunion d’équipe et concertation).

L’indicateur de réussite principal reste celui de l’adhésion du stagiaire sur la durée totale du dispositif de formation et le degré de progression observé par lui-même à l’issue de la formation et lors d’un entretien avec l’équipe pédagogique.

En interne, il est important que cette démarche de réflexion des formateurs soit généralisée et partagée en équipe pour assurer une coordination du travail et une efficacité à l’arrivée. C’est le principal chantier qui reste à mettre en œuvre.

Premier contact/accueil/repérage/dialogue

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Au premier contact d’une personne, un entretien de recrutement individuel permet de faire la rencontre des personnes, de connaître leur
parcours de formation, parcours professionnel, d’établir une relation basée sur l’écoute qui assoira au fur et à mesure une certaine confiance
plus ou moins rapide. L’objectif étant de délier les langues le plus rapidement possible, de soulever les freins, blocages éventuels vers
l’apprentissage et à terme l’obtention de sa qualification. Il faut gagner du temps car selon la durée des cycles de formation, il y a plus ou moins
de possibilités d’agir efficacement. Quand on parle de difficulté d’apprentissage, la notion de temps est primordiale car « le temps fait son
œuvre ».

Si la personne n’évoque pas de difficultés particulières à l’entretien de recrutement, les tests de positionnement sont à passer dès l’entrée de
formation pour jauger ses besoins et attentes. C’est également cette étape qui constitue un indicateur phare pour les formateurs référents en
charge du suivi des stagiaires.
[/sayit]

Où et comment orienter, qui solliciter ?

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Si la personne arrive avec une reconnaissance de ses difficultés Dys conscient et diagnostiqué, le suivi n’en sera que facilité d’autant plus si le relai avec un référent extérieur au centre de formation permet la transition vers l’entrée en formation.

Sans Reconnaissance de Travailleur Handicapé, deux cas de figure se posent :

  • la personne annonce ses difficultés d’entrée de jeu et souhaite entamer une démarche de reconnaissance, et dans ce cas au formateur de l’orienter vers son médecin traitant pour obtenir un bilan orthophonique et ainsi tendre vers une reconnaissance si le diagnostic s’avère positif. Dans ce cas idéal, la personne avec sa RQTH pourra bénéficier d’aménagements pédagogiques dans le cadre de sa formation.
  • la personne ne souhaite pas reconnaître ses difficultés et tendre vers une RQTH par la voie de la reconnaissance médicale (et c’est souvent plus le cas auprès des adultes), les formateurs doivent adapter les modalités pédagogiques et négocier avec la personne ses besoins d’aménagements particuliers.[/sayit]

Notion de temps

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Comme précisé ci-dessus, quelle que soit la durée de la formation, le temps fait son œuvre. Par conséquent, plus la durée de formation s’allonge, plus les stratégies pédagogiques à dose « homéopathiques » auront un impact sur la facilité d’accès des apprentissages. Cela nécessite une attention et un accompagnement permanents des formateurs.
[/sayit]

Aides et outils utilisés

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Comme cité précédemment, les stagiaires doivent bénéficier de modalités pédagogiques adaptées à leurs besoins dans les différents modules mis en place mais également dans la coordination des contenus de la formation pour un résultat optimal (réunion d’équipe et concertation).
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Conditions de réussite

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] L’indicateur de réussite principal reste celui de l’adhésion du stagiaire sur la durée totale du dispositif de formation et le degré de progression observé par lui-même à l’issue de la formation et lors d’un entretien avec l’équipe pédagogique.
[/sayit]

Horizon

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] En interne, il est important que cette démarche de réflexion des formateurs soit généralisée et partagée en équipe pour assurer une coordination du travail et une efficacité à l’arrivée. C’est le principal chantier qui reste à mettre en œuvre.
[/sayit]

la structure

À l’Établissement de Services et de Reclassement Professionnel comme à l’Établissement de Services et de Pré Orientation, sont accueillis des adultes ayant la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, orientés par la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées.

Émeraude Formation :

17 rue de Broglie – 22300 LANNION.

42 rue St-Nicolas – 22200 GUINGAMP.

ESRP : formations qualifiantes Secrétaire Comptable (4), Secrétaire Assistante (4). Préparatoire générale : travail de remise à niveau.
ESPO : travail de pré orientation. Accompagnement au projet professionnel (3 mois, 12 stagiaires en collectif avec une équipe pluridisciplinaire : Assistante de Service Social, Psychologue du travail, Infirmiers, Conseiller en Insertion Professionnelle, Formateurs).

L’enjeu est de mettre en place des formations qualifiantes longues en réponse à des orientations proposées par la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées.

Les formations longues durent entre 11 et 15 mois.
Deux entrées décalées pour les formations Secrétaire Comptable et Secrétaire Assistante.

Entrées permanentes pour les Préparatoires.

La Maison Départementale pour les Personnes Handicapées pour le ESRP et le ESPO.

100 personnes accueillies en 2019.

Public

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] À l’ESRP (Établissement de Services et de Reclassement Professionnel) comme à l’ESPO (Établissement de Services et de Pré Orientation), sont accueillis des adultes ayant la RQTH, orientés par la MDPH.
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Lieux

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Émeraude Formation :

17 rue de Broglie – 22300 LANNION.

42 rue St-Nicolas – 22200 GUINGAMP.[/sayit]

Domaines d'intervention

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] ESRP : formations qualifiantes Secrétaire Comptable (4), Secrétaire Assistante (4). Préparatoire générale : travail de remise à niveau.
ESPO : travail de pré orientation. Accompagnement au projet professionnel (3 mois, 12 stagiaires en collectif avec une équipe pluridisciplinaire : Assistante de Service Social, Psychologue du travail, Infirmiers, Conseiller en Insertion Professionnelle, Formateurs).[/sayit]

Missions

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] L’enjeu est de mettre en place des formations qualifiantes longues en réponse à des orientations proposées par le MDPH.
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Calendrier

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Les formations longues durent entre 11 et 15 mois.
Deux entrées décalées pour les formations Secrétaire Comptable et Secrétaire Assistante.

Entrées permanentes pour les Préparatoires.
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Prescription

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] MDPH pour le ESRP et le ESPO.
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Quelques chiffres

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] 100 personnes accueillies en 2019.
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Le projet

5 personnes de l’équipe pluridisciplinaire ont suivi la formation Dys proposée par le CRB : 3 formatrices, 1 assistante sociale, 1 psychologue du travail.

Intégration au groupe de travail Centre Bretagne d’une responsable du centre de formation, de l’assistante sociale, de la psychologue du travail et d’une formatrice.
La grande majorité de ces personnes a suivi la formation Dys proposée par Mme Patricia Da Silva (les grandes lignes et initiation au test PDS de repérage).
Constitution par la psychologue du travail et la formatrice de la préparatoire tertiaire d’un manuel de passation et d’utilisation du test PDS de repérage de Mme Patricia Da Silva.
Rencontre avec l’Association APEDYS : démonstration de certains outils de compensation.
Acquisition d’outils de compensation : 6 logiciels d’aide.
Démonstration effectuée par une stagiaire en formation de formateur à l’AFPA des outils auprès de l’équipe pluridisciplinaire et des stagiaires par petits groupes.
Poursuite du travail avec le groupe du Centre Bretagne.

Les acteurs

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] 5 personnes de l’équipe pluridisciplinaire ont suivi la formation Dys proposée par le CRB : 3 formatrices, 1 assistante sociale, 1 psychologue du travail.
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Sensibilisation/Information/Formation des acteurs

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Intégration au groupe de travail Centre Bretagne d’une responsable du centre de formation, de l’AS, de la psychologue du travail et d’une formatrice.
La grande majorité de ces personnes a suivi la formation Dys proposée par Mme Patricia Da Silva (les grandes lignes + initiation au test PDS de repérage).
Constitution par la psychologue du travail et la formatrice de la préparatoire tertiaire d’un manuel de passation et d’utilisation du test PDS de repérage de Mme Patricia Da Silva.
Rencontre avec l’Association APEDYS : démonstration de certains outils de compensation.
Acquisition d’outils de compensation : 6 logiciels d’aide.
Démonstration effectuée par une stagiaire en formation de formateur à l’AFPA des outils auprès de l’équipe pluridisciplinaire et des stagiaires par petits groupes.
Poursuite du travail avec le groupe du Centre Bretagne.

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Le traitement

Travail effectué auprès des différents stagiaires du centre de formation d’Émeraude id :
  • Stagiaires du Préparatoire tertiaire. En début de préparatoire, tous les stagiaires passent le test PDS de repérage (après accord des personnes) en collectif avec soutien du formateur.
  • Stagiaires des Formations qualifiantes : Secrétaire Comptable et Secrétaire Assistante de Niveau 4. Les stagiaires non encore repérés passent le test PDS. Si les taux sont élevés, nous leur conseillons de faire un bilan auprès d ’un orthophoniste. Si des séances de soutien sont préconisées, elles sont réalisées sur le temps de formation. Passation des ECF et de l’examen final : des aménagements sont proposés aux stagiaires présentant des difficultés d’apprentissage (exemple : tiers temps demandés par le médecin du centre à La DIRECCTE, et proposition d’un lecteur pour les stagiaires présentant des troubles de la lecture).
  • Stagiaires du ESPO. Le test PDS est proposé aux stagiaires repérés après entretien individuel et avec leur accord.
Tous les stagiaires du centre peuvent bénéficier des outils de compensation installés sur plusieurs ordinateurs. À prévoir : le temps pour s’approprier les outils afin d’accompagner au mieux les stagiaires.
  • Le médecin traitant, les professionnels du diagnostic : orthophoniste, ergothérapeute, neuropsychologue, neurologue, phoniatre.
  • La Maison Départementale pour les Personnes Handicapées, les prescripteurs, les personnes chargées du suivi de la personne : SAVS, tuteur, curateur, assistant social, infirmier psychologues, Centre médicopsychologique.
  • Les Associations : APEDYS, l’APF, l’ADAPEI, l’ADAPT, SIADV,  Cap Emploi, Pôle Emploi.

La posture du formateur.
Bienveillance, empathie, attention, écoute, vigilance pour l’ensemble du groupe afin de ne pas stigmatiser les personnes en difficulté et garantir l’égalité.
Ne pas faire passer le test PDS de repérage sans avoir l’accord de la personne.

Indications et préconisations générales.
Adapter l’ensemble des supports, pas uniquement pour les personnes en difficulté.
Adopter différentes méthodes pédagogiques en alternance au cours d’une même séance : auditive, visuelle, concrète, abstraite.
Si la personne a bénéficié d’un bilan, suivre les recommandations et les aménagements préconisés par l’orthophoniste voire si possible avoir un échange, en accord avec les personnes, avec le professionnel.

Indications et préconisations pour l’ensemble des troubles.
Aménagements et adaptations :

  • pédagogiques : supports adaptés, assistance personnalisée (privilégier l’oral, priorité à l’investissement plutôt qu’à la performance…), aider à la mise en place de méthodes de travail personnelles.
  • informatiques : logiciels d’aide, incitation à l’utilisation numérique.
  • autres : compensations spatio-temporelles, personnelles, psychologiques…, prise en compte des contraintes associées (fatigabilité, lenteur, concentration), information de tout l’entourage (collègues, maîtres de stage…).

Premier contact/accueil/repérage/dialogue

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Travail effectué auprès des différents stagiaires du centre de formation d’Émeraude id :

    • Stagiaires du Préparatoire tertiaire.
      En début de préparatoire, tous les stagiaires passent le test PDS de repérage (après accord des personnes) en collectif avec soutien du formateur.
    • Stagiaires des Formations qualifiantes : Secrétaire Comptable et Secrétaire Assistante de Niveau 4.
      Les stagiaires non encore repérés passent le test PDS. Si les taux sont élevés, nous leur conseillons de faire un bilan auprès d ’un orthophoniste.
      Si des séances de soutien sont préconisées, elles sont réalisées sur le temps de formation.
      Passation des ECF et de l’examen final : des aménagements sont proposés aux stagiaires présentant des difficultés d’apprentissage (exemple : tiers temps demandés par le médecin du centre à La DIRECCTE, et proposition d’un lecteur pour les stagiaires présentant des troubles de la lecture).
    • Stagiaires du ESPO.
      Le test PDS est proposé aux stagiaires repérés après entretien individuel et avec leur accord.

Tous les stagiaires du centre peuvent bénéficier des outils de compensation installés sur plusieurs ordinateurs.
À prévoir : le temps pour s’approprier les outils afin d’accompagner au mieux les stagiaires.[/sayit]

Où et comment orienter, qui solliciter ?

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″]

  • Le médecin traitant, les professionnels du diagnostic : orthophoniste, ergothérapeute, neuropsychologue, neurologue, phoniatre.
  • La MDPH, les prescripteurs, les personnes chargées du suivi de la personne : SAVS, tuteur, curateur, AS, infirmier PSY, CMP.
  • Les Associations : APEDYS, l’APF, l’ADAPEI, l’ADAPT, SIADV / Cap Emploi, Pôle Emploi.[/sayit]

Conditions de réussite

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] La posture du formateur.
Bienveillance, empathie, attention, écoute, vigilance pour l’ensemble du groupe afin de ne pas stigmatiser les personnes en difficulté et garantir l’égalité.
Ne pas faire passer le test PDS de repérage sans avoir l’accord de la personne.

Indications et préconisations générales.
Adapter l’ensemble des supports, pas uniquement pour les personnes en difficulté.
Adopter différentes méthodes pédagogiques en alternance au cours d’une même séance : auditive, visuelle, concrète, abstraite.
Si la personne a bénéficié d’un bilan, suivre les recommandations et les aménagements préconisés par l’orthophoniste voire si possible avoir un échange, en accord avec les personnes, avec le professionnel.

Indications et préconisations pour l’ensemble des troubles.
Aménagements et adaptations :

  • pédagogiques : supports adaptés, assistance personnalisée (privilégier l’oral, priorité à l’investissement plutôt qu’à la performance…), aider à la mise en place de méthodes de travail personnelles.
  • informatiques : logiciels d’aide, incitation à l’utilisation numérique.
  • autres : compensations spatio-temporelles, personnelles, psychologiques…, prise en compte des contraintes associées (fatigabilité, lenteur, concentration), information de tout l’entourage (collègues, maîtres de stage, etc.).[/sayit]

02 97 25 37 17
Contacts agence de Pontivy :
Christian LE HOUEZEC et Michel KERVADEC,
conseillers de formation continue
greta-bretagne.ac-rennes.fr/portail/web

la structure

Adultes, salariés et demandeurs d’emploi.

GRETA Bretagne Sud – 117 bd Léon Blum – 56100 LORIENT.

  • Remise à niveau (lecture, écriture, calcul).
  • Insertion professionnelle, métiers sociaux, métiers de la mode, métiers du bâtiment, maintenance industrielle, tertiaire, langues (Anglais et Français Langue Étrangère FLE).
  • Accompagnement VAE.

Les objectifs peuvent être de valider un diplôme ou une certification, définir une pré-qualification pour intégrer une formation ou encore accéder à une formation qui aide à valoriser ses compétences pour favoriser son retour à l’emploi.

La prise en charge est individualisée ou en groupe, sous formes d’entrées et sorties permanentes ou sur un temps déterminé (4 mois à 9 mois, incluant des périodes en entreprise).

Majoritairement Pôle emploi, CAP emploi, Mission Locale.

Les entreprises qui peuvent être aussi d’insertion, les FONGECIF et autres organismes collecteurs, le CIBC (Centre Interprofessionnel des Bilans de Compétences)…

En 2017 : 80 000 h stagiaires sur le site de Pontivy, sachant que la moyenne d’un parcours est de 95 h, ce qui correspond à environ 800 stagiaires.

Public

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Adultes, salariés et demandeurs d’emploi.[/sayit]

Lieu

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] GRETA Bretagne Sud – 117 bd Léon Blum – 56100 LORIENT.[/sayit]

Domaines d'intervention

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″]

  • Remise à niveau (lecture, écriture, calcul).
  • Insertion professionnelle, métiers sociaux, métiers de la mode, métiers du bâtiment, maintenance industrielle, tertiaire, langues (Anglais et Français Langue Étrangère FLE).
  • Accompagnement VAE.[/sayit]

Missions

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Les objectifs peuvent être de valider un diplôme ou une certification, définir une pré-qualification pour intégrer une formation ou encore accéder à une formation qui aide à valoriser ses compétences pour favoriser son retour à l’emploi.
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Calendrier

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] La prise en charge est individualisée ou en groupe, sous formes entrées/sorties permanentes ou sur un temps déterminé (4 mois à 9 mois, incluant des périodes en entreprise).
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Prescription

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Majoritairement Pôle emploi, CAP emploi, Mission Locale.

Les entreprises qui peuvent être aussi d’insertion, les FONGECIF et autres organismes collecteurs, le CIBC (Centre Interprofessionnel des Bilans de Compétences), etc.
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Quelques chiffres

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] En 2017 : 80 000 h stagiaires sur le site de Pontivy, sachant que la moyenne d’un parcours est de 95 h, ce qui correspond à environ 800 stagiaires.
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Le projet

En 2013, nous avons été interpellés par la Mission Locale qui cherchait des partenaires locaux. La problématique nous a paru pertinente pour 3
raisons :

  • pouvoir s’impliquer dans une cause liée à la formation adulte.
  • approfondir et faire évoluer la connaissance sur le sujet.
  • faire évoluer nos pratiques d’accompagnements individuels notamment liées aux problématiques Dys.

Les conseillers de formation continue, la coordinatrice et les formatrices référentes du centre de formation individualisée.

Des formatrices ont été formées par APEDYS 22, acteur du projet. Par la suite le GIPFAR a mis en place une formation accessible au personnel du GRETA appelée Accueillir du public « dys » en formation.

Les référents du projet, aujourd’hui Christian Le Houezec et Claire Fouillen ainsi que les précédents Béatrice Corniquel, Viviane Offresson, Stéphany Quenard, pérennisent et développent le sujet. La sensibilisation au sein du centre de formation et de ses formateurs adultes est pertinente. Elle tend vers un projet d’équipe que nous souhaitons construire et peut déboucher sur des demandes de formation spécifiques.

Des échanges informels entre formateur permettent de connaître les pratiques de chacun. Les formateurs sont libres pour personnaliser leurs approches.

Naissance du projet (initiateurs, cadre)

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] En 2013, nous avons été interpellés par la Mission Locale qui cherchait des partenaires locaux. La problématique nous a paru pertinente pour 3
raisons :

  • pouvoir s’impliquer dans une cause liée à la formation adulte.
  • approfondir et faire évoluer la connaissance sur le sujet.
  • faire évoluer nos pratiques d’accompagnements individuels notamment liées aux problématiques Dys.[/sayit]

Les acteurs

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Les conseillers de formation continue, la coordinatrice et les formatrices référentes du centre de formation individualisée.
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Sensibilisation/Information/Formation des acteurs

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Des formatrices ont été formées par APEDYS 22, acteur du projet. Par la suite le GIPFAR a mis en place une formation accessible au personnel du GRETA appelée Accueillir du public « dys » en formation.

Les référents du projet, aujourd’hui Christian Le Houezec et Claire Fouillen ainsi que les précédents Béatrice Corniquel, Viviane Offresson, Stéphany Quenard, pérennisent et développent le sujet. La sensibilisation au sein du centre de formation et de ses formateurs adultes est pertinente. Elle tend vers un projet d’équipe que nous souhaitons construire et peut déboucher sur des demandes de formation spécifiques.

Des échanges informels entre formateur permettent de connaître les pratiques de chacun. Les formateurs sont libres pour personnaliser leurs approches.
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Le traitement

Accueil lors du positionnement en centre de ressources.
Les positionnements sont adaptés (écrits) pour les personnes Dys, les personnes n’ayant pas de difficultés Dys ne remarquent pas l’adaptation qui a été faite.

Pendant le positionnement, l’animatrice accompagne le stagiaire dans sa démarche et ses questionnements. Si des difficultés particulières apparaissent, elle lui propose de passer le test PDS de repérage. De même, lors de la correction du positionnement, si des signes de difficultés apparaissent, il est proposé au stagiaire de passer le test PDS de repérage.

Premier contact/accueil/repérage/dialogue

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Accueil lors du positionnement en centre de ressources.
Les positionnements sont adaptés (écrits) pour les personnes Dys, les personnes n’ayant pas de difficultés Dys ne remarquent pas l’adaptation qui a été faite.

Pendant le positionnement, l’animatrice accompagne le stagiaire dans sa démarche et ses questionnements. Si des difficultés particulières apparaissent, elle lui propose de passer le test PDS de repérage. De même, lors de la correction du positionnement, si des signes de difficultés apparaissent, il est proposé au stagiaire de passer le test PDS de repérage.
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 témoignages

Claire décrit les conditions de sa séance de formation. Formatrice, accompagnatrice dans l’apprentissage et les objectifs personnels, scolaires, professionnels. Animatrice pour « L’atelier des parents ». Thème adolescence.
  • Mise en place de la salle : échange assis sur les chaises disposées en cercle, avec les tables sur les extérieurs pour les temps de travail écrit.
  • Mise en condition des stagiaires : – à chaque début de cours : prise de conscience de leurs émotions « comment je me sens » ; – lors de la première rencontre, explications sur le fonctionnement du cerveau lié aux émotions; – mise en condition d’apprentissage en mouvement par de l’éducation kinesthésique.
  • Conduite de cours : travailler en intelligence collective. Proposer aux stagiaires de vivre une expérience ou de regarder une vidéo et après leur demander de construire sur le sujet. Pour des exercices plus concrets comme les mathématiques, le travail se fait sur des ilots avec une rotation des stagiaires pour qu’ils puissent échanger pour comprendre, exécuter et expliquer à d’autres personnes.

Formatrice sur le dispositif Compétences-clés en mathématiques et formatrice secteur sanitaire et social sur l’agence de Pontivy.
Concernant la problématique Dys, j’ai fait le choix d’avoir « une attitude non discriminante », à savoir que je les accompagne comme n’importe quel stagiaire, mais j’adapte mes supports de cours.
J’ai donc d’une part, une posture professionnelle bienveillante où je valorise le stagiaire en permanence, je ne le ramène pas à ses difficultés, je l’encourage, je lui dis qu’il est capable, je reformule ou je lui demande de reformuler les questions, les problématiques abordées. De plus, en mathématiques par exemple, je lui demande d’expliquer son raisonnement oralement et pas uniquement de l’écrire, car l’écrit peut être problématique alors que le raisonnement est impeccable… Je fais aussi en sorte que l’environnement de travail soit calme afin que le stagiaire puisse se concentrer.
D’autre part, j’ai fait le choix d’adapter l’ensemble de mes supports de cours aux personnes Dys (notamment dyslexiques) selon les recommandations de Patricia Da Silva, formatrice référente sur le projet Dys initial : caractères sans empattements, texte non justifié, pas ou peu d’utilisation de tableaux, pas d’utilisation de majuscules, pas de textes présentés en colonne…
Je pense que ce qui est favorable à l’apprentissage des stagiaires Dys, l’est aussi pour des stagiaires non Dys. Ainsi, quand j’ai modifié d’anciens supports déjà existants, j’ai remarqué qu’ils étaient plus attractifs pour tous les stagiaires.
Désormais, les nouveaux supports que je crée sont adaptés à une lecture pour des stagiaires dyslexiques.
Le point que je souhaite souligner est que les stagiaires que nous accueillons en formation ne sont pas toujours repérés comme Dys, et que certains Dys s’ignorent. Par ailleurs, je n’ai pas les compétences pour les identifier avec certitude et que ce n’est pas sur des parcours très courts de formation, parfois 15 heures, qu’un accompagnement peut être envisagé par rapport à cette problématique, d’où mes choix pédagogiques.
J’ai été en formation en février 2018 à l’AFPA de Langueux sur « les adaptations pédagogiques : comment adapter les contenus de formation aux personnes en situation de handicap ? ». Cette formation était proposée dans le cadre de la PRFPH. J’ai échangé avec Katell Salazar, consultante formatrice de la PRFPH Bretagne qui a animé la formation, elle a confirmé que les choix que j’ai effectué étaient judicieux.

Claire

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Claire décrit les conditions de sa séance de formation
Formatrice-accompagnatrice dans l’apprentissage et les objectifs personnels, scolaires, professionnels. Animatrice pour « L’atelier des parents ». Thème adolescence.
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  • Mise en place de la salle : échange assis sur les chaises disposées en cercle, avec les tables sur les extérieurs pour les temps de travail écrit.
  • Mise en condition des stagiaires :
    – à chaque début de cours : prise de conscience de leurs émotions « comment je me sens » ;
    – lors de la 1re rencontre, explications sur le fonctionnement du cerveau lié aux émotions;
    – mise en condition d’apprentissage en mouvement par de l’éducation kinesthésique.
  • Conduite de cours : travailler en intelligence collective. Proposer aux stagiaires de vivre une expérience ou de regarder une vidéo et après leur demander de construire sur le sujet. Pour des exercices plus concrets comme les mathématiques, le travail se fait sur des ilots avec une rotation des stagiaires pour qu’ils puissent échanger pour comprendre, exécuter et expliquer à d’autres personnes.[/sayit]

Béatrice

[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Formatrice sur le dispositif Compétences-clés en mathématiques et formatrice secteur sanitaire et social sur l’agence de Pontivy.
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[sayit lang= »fr-FR » speed= »1″] Concernant la problématique Dys, j’ai fait le choix d’avoir « une attitude non discriminante », à savoir que je les accompagne comme n’importe quel stagiaire, mais j’adapte mes supports de cours.
J’ai donc d’une part, une posture professionnelle bienveillante où je valorise le stagiaire en permanence, je ne le ramène pas à ses difficultés, je l’encourage, je lui dis qu’il est capable, je reformule ou je lui demande de reformuler les questions, les problématiques abordées. De plus, en mathématiques par exemple, je lui demande d’expliquer son raisonnement oralement et pas uniquement de l’écrire, car l’écrit peut être problématique alors que le raisonnement est impeccable… Je fais aussi en sorte que l’environnement de travail soit calme afin que le stagiaire puisse se concentrer.
D’autre part, j’ai fait le choix d’adapter l’ensemble de mes supports de cours aux personnes Dys (notamment dyslexiques) selon les recommandations de Patricia Da Silva, formatrice référente sur le projet Dys initial : caractères sans empattements, texte non justifié, pas ou peu d’utilisation de tableaux, pas d’utilisation de majuscules, pas de textes présentés en colonne, etc.
Je pense que ce qui est favorable à l’apprentissage des stagiaires Dys, l’est aussi pour des stagiaires non Dys. Ainsi, quand j’ai modifié d’anciens supports déjà existants, j’ai remarqué qu’ils étaient plus attractifs pour tous les stagiaires.
Désormais, les nouveaux supports que je crée sont adaptés à une lecture pour des stagiaires dyslexiques.
Le point que je souhaite souligner est que les stagiaires que nous accueillons en formation ne sont pas toujours repérés comme Dys, et que certains Dys s’ignorent. Par ailleurs, je n’ai pas les compétences pour les identifier avec certitude et que ce n’est pas sur des parcours très courts de formation, parfois 15 heures, qu’un accompagnement peut être envisagé par rapport à cette problématique, d’où mes choix pédagogiques.
J’ai été en formation en février 2018 à l’AFPA de Langueux sur « les adaptations pédagogiques : comment adapter les contenus de formation aux personnes en situation de handicap ? ». Cette formation était proposée dans le cadre de la PRFPH. J’ai échangé avec Katell Salazar, consultante formatrice de la PRFPH Bretagne qui a animé la formation, elle a confirmé que les choix que j’ai effectués étaient judicieux.
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